Je ne vais pas tout vous expliquer ici et de toute manière je n'en ai pas la prétention.

Les avions ou planeurs modéles réduits sont soumis aux mêmes lois aérodynamiques que leurs grands frères.

Ils volent gràce à leurs ailes profilées, à un certain équilibre de masses et bien-sûr leurs géomètries. Si un de ces éléments n'est pas correct le vol s'en trouve gravement affecté.

Donc le seul conseil que je vous donne est de respecter scrupuleusement les instructions de constructions

Effectivement, dans la construction d'un aéromodèle, quelqu'il soit, vous ne devez laisser aucune place au hasard. J'ai trop souvent entendu "Oh ben là ! ça ira bien, ça ne veut pas lacher comme ça, quand même, j'ai mis de la colle !" en parlant d'un montage un peu limite. Tout ce que j'ai vécu comme expèriences de ce type se sont, à plus ou moins long terme, soldées par un crash. Je vous assure que même les plus chevronnés d'entre nous ce sont au moins fait piégés une fois par des bétises de ce genre.

Quelques exemples à ne pas suivre :

Finition trop rapide d'un montage radio, pressé par ce que l'on veut absolument voler l'aprés-midi.,  décollage, correction de direction, l'avion passe sur le dos brutalement et paf ! Les ailerons sont à l'envers. C'est le destin direz-vous ? Permettez moi de ne pas être d'accord.

Puissance mal évaluée pour une commande de profondeur d'un engin de 2m  d'envergure. Grosse frayeur du pilote d'essai, le volet de profondeur se met à gigoter dans tout les sens (flutter), dés que le modèle atteint sa vitesse de croisière et devient impilotable. Ce jour là, le bon Dieu devait être de la partie, l'avion fut sauvé, mais....jusqu'a quand ?

Mauvais montage d'un moteur. Quand celui-ci décide brutalement, tenant compte que, vraisemblablement il pourrait aller plus vite sans ce gros truc derrière lui, de quitter l'avion. N'ayant plus de traction ni de centrage donc d'équilibre, que voulez vous que le pilote fasse ? c'est le crash ! avec en plus un moteur neuf, tombé on ne sais où, dans la nature.

Un extra tout neuf de 1.90 m d'envergure 25cc et 5.500 Kg. Ca devrait marcher, se disait son constructeur, sauf que le moteur vibrait un tout petit peu trop et qu'au deux ou troisième vol, c'est tout simplement l'aile qui est partie toute seule. Bien-sûr comme si ce n'était pas suffisant, elle emmena avec elle l'inter radio, et c'est moteur plein pot que le fuselage, transformé en missile, à percuté la planète. Pour la petite histoire ce modèliste, pourtant chevronné, à quitté l'aéromodèlisme complètement dégouté. Si tu me lis, Benoît, je t'embrasse.